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À l’exclusion de l’art sacré, l’image des supplices dans l’art médiéval fut principalement l’affaire des miniaturistes des chroniques, des coutumes et des institutes. Or du XVIe au XVIIIe siècle l’iconographie française du crime et de la peine, si elle fut beaucoup moins abondante qu’on a pu le dire (les images de comètes et autres « événements prodigieux », par exemple, furent beaucoup plus nombreuses que celles de pendus et de roués), connut plusieurs modèles de représentations.

L’iconographie présentée dans cette exposition fait, d’abord, une large place à l’estampe. Avec le développement des métiers de l’imprimé, l’estampe volante devint progressivement, à l’époque moderne, le support de l’image le plus répandu dans la société, beaucoup plus que la peinture, réservée à l’élite ou à la décoration des édifices religieux ou publics. Exposées dans les rues, à la porte des églises, sur les places et les carrefours et vendues (et criées) par les colporteurs, les estampes étaient largement diffusées dans l’espace public urbain : accompagnées de légendes quelques fois très développées, elles supposaient la maîtrise de la lecture, même si le message visuel lui-même était souvent immédiatement accessible. D’autre part on trouve aussi, dans les musées et les dépôts d’archives, d’autres véhicules de l’imaginaire pénal.  Les tapisseries de la Renaissance et, surtout, les petits dessins amateurs de spectateurs privilégiés, complètent ainsi l’iconographie de cette exposition.

Pascal Bastien, Normand Renaud-Joly. Les exécutions publiques dans la France d'Ancien Régime, Criminocorpus [En ligne] publiée le 11 janvier 2014

Intermédiaire des Chercheurs & Curieux

MENSUEL DE QUESTIONS ET RÉPONSES SUR TOUS SUJETS ET TOUTES CURIOSITÉS

Je vous soumets une pièce que j'ai trouvée sur Gallica. C'est très intéressant mais aussi très volumineux: 331 pages. Il y a la correspondance de Mme de Medel (Poitiers à l'approche de la Révolution , vu de La Villedieu) et d'autres pièces qui datent d'autres époques :

  • P 214: Construction du temple du Vigean (1654)
  • P 218: Baptêmes, mariages et sépultures de l'église réformée de Champagne-Mouton (1666-1671)
  • P 222: Enquête de 1714 sur l'industrie de la serge en Poitou
  • P 280: Obituaire du prieuré fontevriste de Montazay (1747-1771)
  • P 283: Table alphabétique des noms propres paraissant dans l'ouvrage

Je pense personnellement que c'est un document d'une richesse extraordinaire pour tous les généalogistes poitevins et qui doit être connu de bon nombre d'entre eux.

Trouvé, par hasard, cet acte dans les archives de Saint-Sauvant datant du 23 janvier 1790 de la "sépulture dHenriette négresse appartenant à M. Andraut américain" (BMS - 1783-1792 vue 74)

saint sauvant negresse
Dans la base de GE86, le décès est au nom de Henriette Andrault (sic !)
Qui était ce Monsieur Andrault ? Et cette situation de possession d'esclave était-elle fréquente en "métropole" à l'époque ?
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'élément sur internet mais certains d'entre vous ont peut-être des réponses ou d'autres exemples.

Entre parenthèses : communes de réunion au cours du XIXème siècle

COMMUNE CANTON
Adriers l’Isle-Jourdain
Amberre Mirebeau
Anché Couhé
Andillé la Villedieu
Angles-sur-l’Anglin Angles

Arbre du Rituel de Bayeux, en latin, qui réunit les degrés de parenté canonique et civil

 

temple1

JUGEMENT Souverain rendu par
Monseigneur DE LAMOIGNON
Intendant en Poitou dans le Présidial de Poitiers
Pour la démolition du temple de MELLE

temple2

Bien qu’elle n’ait sans doute plus la même importance qu’au XVe ou au XVIe siècle, Poitiers reste une ville très attractive durant tout le règne de Louis XIV. Capitale administrative du Poitou, elle abrite en son sein tous les grands services royaux, notamment les tribunaux d’une sénéchaussée et d’un présidial. C’est également une grande cité catholique, dotée d’un évêché, d’un grand collège jésuite, d’une bonne quarantaine de couvents, mais aussi d’un lieu de pèlerinage de dimension régionale en la collégiale de Saint-Hilaire-le-Grand. Enfin, Poitiers dispose toujours d’une grande université qui, malgré des difficultés, continue d’attirer plusieurs centaines d’élèves.
Pour accueillir les «usagers» des diverses administrations royales, les pèlerins, les clercs, les militaires, les étudiants ou les simples voyageurs, mais aussi afin de pourvoir aux besoins de ses 20 000 habitants, la cité poitevine possède un nombre conséquent d’auberges et de cabarets. Or, force est de constater que ces établissements passent alors difficilement inaperçus dans le paysage urbain poitevin.

Liste des citoyens envoyés à Paris, par les assemblées primaires,
à la fête nationale de l'unité et de l'indivisibilité de la République du 10 août 1793
Imprimé par ordre de la Convention Nationale

Liste des citoyens envoyés à Paris, par les assemblées primaires, à la fête nationale de l
Source: gallica.bnf.fr

Extrait concernant le département de la Vienne