J'ai écrit les combats du gd-père de mon épouse, Alexandre Chanteguet, originaire du Blanc(36) et des environs de la Trimouille(86).
à découvrir ici  :
http://patboch.free.fr/Alex_Chanteguet.htm

Il est revenu, gravement blessé (le 9 mai 1917), de la guerre des Balkans  après avoir été déjà blessé sur la Marne, le 5 octobre 1915.En mai 1915, il avait échappé à la mort, une première fois, à Ville-sur-Tourbe(Marne), grâce à une crise de fièvre paludéenne, survenue peu avant. Sa guerre prit fin à la "cote 1050", près de Monastir, dans la nuit du 9 mai 1917, et ça lui a peut-être sauvé la vie car son 37è RIC a subi de lourdes pertes pendant ces combats des 9, 10 et 11 mai 1917 :

Tués,
7 officiers et 48 hommes, 

Blessés,
16 officiers et 288 hommes
, parmi lesquels Alexandre Chanteguet

Disparus,
2 officiers et 143 hommes.

Cette blessure à la colonne vertébrale le fit boiter le reste de sa vie ; il est mort à 80 ans.

lexique grande guerre

Un de mes cousins vendéen a rassemblé les souvenirs de Joseph Lavaud. Joseph est le "cousin" de son grand-père et celui de ma grand-mère paternelle.joseph-lavaud

Né à Loudun le 29 octobre 1886, Joseph est le fils de Pierre et de Marie Cornuault. Son père épousera, en secondes noces, Marie Bély, la soeur de notre arrière-grand-mère Léontine. Joseph a épousé à Angers le 2 décembre 1911 Clarisse Rouge. Il est décédé le 19 octobre 1915 à La Croix-en-Champagne. Il allait avoir 29 ans.

Il avait deux enfants : Raymond né le 1er novembre 1912 et André né le 23 juin 1914. Raymond avait été confié à sa grand-mère Marie Bély épouse de Pierre Lavaud qui résidait à La Barbinière à St-Philbert-du-Pont-Charrault et qui continuera à l'élever après le décès de Joseph. André était, lui, resté avec sa mère à Saumur où Joseph avait un atelier de cycles et motos.

Il a partagé avec son cousin Edmond Rousseau des moments de guerre dans le 137ème Régiment d'infanterie.

Joseph Lavaud a tenu un carnet qui a été restitué à la famille après son décès.

Claude Rousseau a compilé dans un document le contenu du calepin de Joseph Lavaud, les lettres et cartes qu'il écrivait à sa mère et son jeune fils et les échanges officiels ou non qui ont eu lieu après son décès.

 

J'ai recueilli les documents de mon grand père né en 1877, qui a donc été rappelé en 1914 et qui a été fait prisonnier en 1917 dans l'Aisne.  J'ai trouvé le texte d'une chanson spécifique du régiment où servait mon grand père (le 68eme Territorial qui était composé en grande majorité de Poitevins): Chanson à la gloire des Chabis autrement dit les Poilus originaires du Poitou.

Chabi 1914-1915

chabis 1 chabis 2

Parmi tous les régiments
Qu'on mobilisa pour la guerre
Afin de châtier les Allemands
Qu'avaient mis le pied sur la frontière
Y'en avait un d'une fière allure
Gâté par la nature
Un d'élite je vous assure
J'vais vous dire comment
Ce beau régiment
A passé son temps

lemonde publie, le 23.01.2014, un entretien avec l'historien, Laurent Véray, qui a enquêté sur le film "Après les combats à Bois-le-Prêtre".

La Mission du centenaire 14-18 vient de publier sur son site Internet un film inédit tourné en 1915, intitulé Après les combats de Bois le Prêtre. Il montre la mort de masse, sujet qui n'était jamais filmé à l'époque. Laurent Véray, historien du cinéma, qui a mené une enquête de deux ans sur ce film, conservé à la Bibiliothèque de documentation internationale contemporaine (BDIC), explique comment ce document d'archives a été découvert et en commente les différentes séquences.

En souvenir de mon arrière-grand-père
Louis-Philippe MAGNAN

  • Né le 27 septembre 1884 à la Bonnardelière de Saint-Pierre-d’Exideuil
  • Blessé par un éclat d’obus à Champenoux début septembre 1914
  • Hospitalisé le 10 ou le 11 septembre 1914
  • Mort à l’hôpital de Nancy le 16 octobre 1914
  • Inhumé le 17 octobre 1914 au cimetière sud de Nancy
  • Exhumé le 20 octobre 19 ?? à Saint-Pierre d’Exideuil
  • Transfert au cimetière de Chaunay dans le caveau familial

Si pour mon arrière-grand-oncle Emile BRAULT j’ai pu récupérer ses nombreux courriers envoyés du front à sa famille, pour arrière-grand-père je n’ai que des courriers officiels ou de famille et des documents suivant sa blessure et surtout son décès.
Je les ai retranscris pour certains, pour d’autres je joins les photos qui nous permettent de voir comment était informé la famille, la commune, la solidarité des personnes et l’engagement des infirmières auprès des blessés et de leur famille.
Vous trouverez en annexe :

La 1ère Guerre Mondiale en couleurs retrace l’histoire de cette guerre tragique, qui a laissé derrière elle 10 millions de morts (militaires et civils). Utilisant des archives rares provenant de sources du monde entier, ces 6 heures de vidéo nous montrent la réalité de la vie dans les tranchées et du quotidien de ces jeunes hommes envoyés sur les fronts. Également présents dans le programme, des témoignages de survivants. Chapitrage chronologique et par évènement - biographies - Les tactiques et les stratégies de cette guerre. Le travail de production et de colorisation a sollicité pendant plus de 5 mois l'assistance de techniciens experts ainsi que le talent de plus de 490 techniciens coloristes. Au final, une étonnante vision de cette guerre, pour la première fois visible... en couleurs!

Si je mourais là-bas sur le front de l'armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l'armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur

Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier
La mer les monts les vals et l'étoile qui passe
Les soleils merveilleux mûrissant dans l'espace
Comme font les fruits d'or autour de Baratier1

Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants
Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses
Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants

Le fatal giclement de mon sang sur le monde
Donnerait au soleil plus de vive clarté
Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l'onde
Un amour inouï descendrait sur le monde
L'amant serait plus fort dans ton corps écarté

Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie
- Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie
De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur -
Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur
Et sois la plus heureuse étant la plus jolie

Ô mon unique amour et ma grande folie

Guillaume Apollinaire

Chanté par Jean Ferrat

Publié le 15 mai 2013 sur France 3

cestpassorcierC'est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science.

Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal et plus de quatre millions subirent de graves blessures... Fred et Jamy nous retracent les conditions cauchemardesques dans lesquelles les poilus de la Grande Guerre ont vécu. En s'appuyant sur une reconstitution historique de la vie dans les tranchées et sur la lecture de lettres de soldats, ils nous offrent là un témoignage particulièrement poignant. Quelles sont les différentes alliances qui opposent les pays européens en 1914 ? Comment la guerre devient-elle mondiale ? Quels sont les différents fronts en novembre 1914 ? Comment le réseau de tranchées est-il organisé ? Que s'est-il passé à Verdun ? Pourquoi les Allemands ont-ils décidé d'attaquer ? Qu'est-ce que la Voie Sacrée ? Pourquoi y a-t-il eu une guerre des mines à Vauquois et dans la Somme ? Quel a été l'élément décisif de la victoire des alliés ?