C’est une bourgade sud-africaine avec un air de bourg vendéen situé dans la région des vignobles, vignobles créés par des Français huguenots chassés de France par la révocation de l’Edit de Nantes.
C’est la compagnie hollandaise des Indes Orientales qui accorda ces concessions dès 1694.
Ici tout rappelle la France, les noms des habitants, descendants des émigrés tels que DEVILLIERS, MALHERBE, DUTOIT (500.000 familles sud-africaines portent des patronymes français) ; ou par la présence de restaurants réputés par la finesse de la cuisine française proposée que l’on accompagne de crus locaux.
Un musée et un mémorial huguenot inauguré en 1948, commémorent l’arrivée des colons français. Il se compose de 3 arches élevées derrière une statue de femme debout sur un globe terrestre, les pieds posés à l’emplacement de la France, elle tient une bible à droite et une chaîne brisée à gauche.
Au musée sont présentées des généalogies, telle celle des MARAIS, une documentation étoffée sur les familles huguenotes du Cap.
Dans une salle les murs sont couverts de liste alphabétiques des patronymes avec de nombreux renseignements (lieu d’origine, bateau emprunté, composition de la famille). J’y ai relevé un Pierre FOUQUET de Poitiers et une Madeleine MENANTEAU par exemple.