Comme institution régulière, la milice, oeuvre de Louvois, date du mois de novembre 1688. Comme l'a très justement remarqué M. Gébelin, elle existe en fait sous des noms divers depuis longtemps : le royaume est-il en danger que l'on appelle aux armes les habitants des provinces menacées et qu'ils combattent côte à côte avec les soldats des troupes régulières. Le péril écarté, ils sont définitivement licenciés. Leur aide n'est donc acquise à l'armée qu'en période de crise : la plus célèbre de ces levées locales est celle de l'année de Corbie, lorsque les Impériaux menacent Paris.
En faisant de la milice une troupe auxiliaire permanente, levée sur tout le royaume, constituée dès le temps de paix et servant non plus impromptu et dans des circonstances critiques tiques mais pendant toute la durée d'une guerre, Louvois innove donc. La nouveauté, c'est de faire participer régulièrement le peuple à la défense du royaume, de n'en plus laisser le soin aux seuls professionnels, de commencer à combler l'abîme qui sépare l'armée de métier de la nation. La milice, c'est l'origine du service obligatoire.

Passionné d'histoire locale, de vieilles pierres et d'héraldique, j'ai pensé, après avoir recherché pendant quelques années mes ancêtres aux quatre coins du Poitou et ailleurs, qu'il serait intéressant de retrouver, de situer sur leurs lieux de vie, les grandes familles qui ont vécus dans notre région et qui ont contribué à tisser l'histoire de notre contrée et constituer ainsi son patrimoine.
Certaines de ces familles ont traversé l'histoire et subsistent encore, d'autres ont disparu ou sont tombées dans l'oubli. Si l'appellation paroisse est utilisée régulièrement, c'est que sous l'ancien régime, le mot "commune" n'était pas encore employé pour désigner les localités.

(Bernard Gildas, répertoire de la série R, Archives de l’Aube)

ORIGINE (18e siècle)

François Dumouriez-Dupérier, secrétaire de la Comédie Française, qui avait vu fonctionner en Hollande des pompes que Van der Leyde avait munies de tuyaux de cuir permettant de lancer l’eau à de grandes distances, obtient de Louis XIV le privilège de la fabrication exclusive de pompes pendant 30 ans (2). Il est le créateur du corps de pompier de la ville de Paris et fit d’abord 16, puis 33 pompes. Elles étaient remisées 20 rue Mazarine (hôtel des Pompes). La capitale avait 80 pompiers en 1764, 280 en 1783.

(liasse 1 b 2 204 Présidial de Poitiers Greffe Criminel)

Evènements

  • Des transports de blé ont été arrêtés et le blé, récupéré, était partagé.
  • Dates 7, 10, 12 et 17/04/1789
  • Lieux : Sur un axe Gençais-Poitiers
  • Des enquêtes : A la requête du Procureur du Roy une information a été menée, le 20/04/1789, par Louis Joseph de la Ferandière, (écuyer conseiller du roy lieutenant en la maréchaussée générale du Poitou) assisté d’Alexis Gaultier, commis greffier, en l’absence de Toussain Boncenne, greffier ordinaire. Cette information a été initiée auprès de 12 « témoins assignés ». voir liste 2

Michel BODIN

Un exemple de recrutement de la milice provinciale.
Tours au XVIIIe siècle
Au XVIIIe siècle la royauté avait à sa disposition une force militaire composée de deux éléments : les troupes réglées, troupes régulières d'active recrutées par engagements volontaires et la milice recrutée par enrôlement forcé mais aussi par le système du volontariat.
Par l'ordonnance du 29 novembre 1688 Louvois traçait l'esquisse de la milice provinciale; altérée, interrompue, elle reçut une organisation stable par l'ordonnance du 27 février 1726 et vécut jusqu'à la Révolution (1).
En temps de paix les miliciens restaient chez eux astreints périodiquement à des assemblées; en temps de guerre ils gardaient les places fortes, assuraient la sécurité des arrières, mais pouvaient aussi jouer le rôle de réserve (2).
Le tirage au sort apparaît souvent comme synonyme de milice mais le volontariat (placement, substitution, volontariat à proprement parler) donnait un grand nombre d’hommes.
L’'étude de cette institution à Tours montre les aspects originaux du recrutement dans une grande ville.

(Ce rapport n’a pas la prétention d’une perfection ni théologique, ni historique. Il se veut une aide de compréhension de l’acte du mariage pour tout généalogiste amateur. Rien de plus ! Et toute erreur ou omission peut être rectifiée ou complétée par qui le désire )

I-La doctrine canonique classique.

« Celui qui marie sa fille fait bien et celui qui ne la marie pas, fait mieux. », pouvons-nous lire dans l’Epître aux Corinthiens.
Telle est la justification du mariage entre laïcs par l’Eglise chrétienne de la première heure, tiraillée entre l’idéal de la virginité, de la chasteté et la crainte de la concupiscence.
Ce n’est qu’au XIIème siècle que la conception du mariage selon le droit canonique s’élabore avec le pape juriste Alexandre III.. Le mariage n’apparaît dans la liste des sacrements qu’en 1184, décision concrétisée en 1234 par le pape Grégoire IV et fixée définitivement au Concile de Florence en 1439.

1688 – 1697, par Maurice Sautai, Paris, librairie militaire, R. Chapelot et Cie 1909
Photocopie possible à la bibliothèque du SHAT à Vincennes (ne pas confondre avec les Archives du SHAT)

Chapitre 1er

En 1688, une coalition formidable s’annonçait contre la France. La lutte n’avait point seulement un caractère redoutable par le nombre des princes ligués contre Louis XIV. Les passions religieuses s’y mêlaient encore âprement. Le champion du protestantisme, Guillaume d’Orange, se préparait à renverser les Stuarts, c'est-à-dire le catholicisme, du trône d’Angleterre. Dans l’homme que les catholiques devaient appeler bientôt l’usurpateur, Louvois était convaincu que les nouveaux convertis entrevoyaient un libérateur prochain et que, courbés sous sa main de fer, ils espéraient bientôt, avec l’appui des flottes réunies de la Hollande et de l’Angleterre, reconquérir leur indépendance et le libre exercice de leur religion.

LES EXEMPLES DE 1680 à 1799
Sainte Soline (79), Abzac (16), Blanzay (86)
Maint généalogiste aura pu remarquer au cours de ses recherches sur les registres paroissiaux que nos ancêtres semblaient avoir des préférences sur le choix du mois de leur mariage.
Les statistiques démographiques de la population française au XVIIème et au XVIIIème siècles (exemple: DUPAQUIER, série "que sais-je?",1979) prouvent ce phénomène de "préférence": En France, sous l'Ancien Régime, la tendance allait à la prédominance des mariages au mois de février, suivi des mois de janvier et novembre, tandis que des mois "creux" apparaissent, à savoir: décembre et mars.

Source : SHAT de Vincennes - L’Armée de l’Ancien Régime, Léon Mention, Paris, Société d’Editions d’Art, C. Hery May - (Pas de date…), référence B9
Document cité par Léon Mention
Histoire de la milice française, 1721, par le père Daniel (jésuite)
Léon Mention fait un résumé de 8 pages sur la milice

Origine de la milice. - L'opinion des hommes de robe et des hommes de guerre. - Services de la milice sous Louis XIV et sous Louis XV.- Le recrutement. - Le tirage au sort. - Le billet noir et la mise au chapeau. -Terreur qu'inspire la indice. –Les exemptions. - Inégalité des charges. - Les levées et les assemblées. - Le régime des incorporations. - La milice à la veille de la Révolution.
Dès la fin du XVIIe siècle, à côté ou plutôt au-dessous de l’armée régulière, l'ancien régime a essayé de constituer une armée nationale. Certes, les milices ne sont pas sorties tout armées du sol à l'appel de Louvois, et, sans remonter au moyen âge, il est aisé de retrouver dans les gardes bourgeoises et dans les francs-archers de Charles VII les linéaments de l'institution.